Stand 44 au marché couvert des Lilas. Du 15 au 17 Mai 2014.
"Toujours attaché à la figuration narrative, le travail pictural de Laurent Nicolas s'efforce de mettre en situation des silhouettes figées dans une attitude du quotidien, capturées, surprises dans ces instants où l'on s'interroge sur notre époque. En parallèle de ce travail de témoignage visuel, Laurent Nicolas écrit de courts récits, publiés sous forme de nouvelles, offrant un prolongement littéraire à sa démarche plastique."
Mai / Juin 2013
Laurent Nicolas présente en son atelier de la rue Moreau prés de la Bastille une dizaine de tirages numériques sur toiles au format carré 30 X 30 cm. Travaux réalisés durant les derniers mois
" C'est vrai que je voulais depuis longtemps faire des tirages de ces dessins réalisés sur le blog, pour garder une trace, et puis il y a eu cet accident idiot, qui m'a cloué au lit et allongé de longs mois. Alors je me suis mis à dessiner avec une palette graphique sur l'ordinateur. C'est Aude Halary, une amie qui m'a mis au défit de réaliser 10 toiles sous morphine, c'était un peu hippie comme idée. Mais l'expérience est amusante."
A voir jusqu'à fin juin sur rendez vous à l'atelier moreau, 12 rue Moreau 75012 Paris.
A propos du portrait
de Paul Gauguin
Laurent Nicolas voulait lui rendre un vibrant hommage sous forme d'un Quiproquo. Ce peintre voyageur. Ce peintre de la féminité et des tropiques. " Il y avait une reproduction d'une oeuvre de Gauguin dans le salon familial. Deux femmes seins nus portant une corbeille de fruits. Je me suis toujours demandé si ce n'est pas la vision quotidienne de cette peinture qui m'a amenée à partir outre mer... Ou donné envie de peindre ? " Toujours est-il que si l'on connaît Paul Gauguin par ses oeuvres, il n'a pratiquement jamais été peint lui même. Quel bonheur de traiter, d'aborder l'impressionnisme avec les armes de la figuration...
La peinture en cours de travail du portrait de Paul Gauguin photographiée par Alecska chez lilo... Pour le journal of a storytellier... http://www.followthestory.net/journal/just-another-day-68
Quiproquo : Galerie Oberkampf, 103 rue Saint Maur 75011 Paris du 2 au 14 octobre 2010.
Images ipod contre mémoire multiple
"Pour certaines peintures, voilà que Laurent Nicolas utilise alors la toile de lin brute. Une silhouette ou un portrait de femmes noires s’impose. Cette fois l’on devine qu'il interroge le passé perdu de son modèle et ces îles outremer. Ici plus question de quotidien mais de mémoire, ou d’absence de mémoire plus exactement. Voilà la femme noire drapée seulement de signifiant en toile de gouni, simple toile de jute tenant lieux de vêtement des esclaves... C’est donc de cette mémoire multiple dont il est question ici. Pour d’autres toiles c’est le noir que l’on macule, la matière qui s’insuffle dans un étrange balai de taches dessinée et d’encres jetées. Il y a là un jeu de dualité auquel le noir et blanc du graphiste s’accapare la toile du peintre. Des personnages sombres en contre jour nous regardent. A moins que cela ne soit nos ombres qui se reflètent. Chaque personnage est dans une attitude de la quotidienneté, capturé, surpris dans ces rares instants où l’on s’interroger sur ce que nous sommes "
Thomas Grasset-Salliot
à propos de l'expo " un monde sans tache "18 Juin 2009. Galerie Oberkampf, 103 rue St Maur, Paris 11.
Quel rapport l'Art entretient-il avec la réalité ?
"Il est une idée qui semble aller de soi aujourd’hui, c’est bien que l'idée que l’art est un moyen d’évasion. Elle va tellement de soi, que la plupart d’entre nous ne faisons même plus la différence entre les productions de la société de consommation qui ont pour vocation le divertissement et les créations artistiques qui impliquent, de la part de leur créateur, comme de la part de l’amateur d’art, un véritable investissement, voire une vraie passion. Nous voyons dans l’art une sorte de moyen de nous procurer des extases colorées, des extases musicales dont la seule fonction serait de faire oublier cette réalité terne, brutale dans laquelle nous vivons. L’amour de l’art et l’éloge de la fuite : un seul et même combat !
Cependant, c’est oublier les efforts surhumains déployés par l’art pour dénoncer, dépasser, élever, transfigurer la réalité elle-même. C’est aussi oublier une constante, souvent retenue dans l’opinion, selon laquelle l’art véritable, c’est celui qui est sensé faire « passer un message ». Une silhouette ou un portrait de femmes en noir et blanc s’impose. Cette fois l’on devine qu'il interroge le passé réel. La question de fond est donc de savoir quel rapport l’art entretient avec la réalité, si il est dans son essence de la délaisser, si il est de son essence de chercher à la montrer sous un autre jour, ou si peut-être, l’art cherche à agrandir notre perception du réel.
Paul Vergonoven
à propos d'une toile de Laurent Nicolas de la série " un monde sans tache "Juin 2009.
L'exposition follow de story !
Laurent Nicolas & la photographe Alecska présentent lors de l'exposition Follow the story une série de Photos et de peintures récentes réalisées pour l’occasion... Chaque groupe de toiles ou de photos constituerons une histoire qu’il conviendra de narrer. En effet les artistes ont mis à la dispositions des visiteurs de l'exposition des carnets où chacun pourra raconter le récit que lui évoque les oeuvres exposées.
Habitué des interventions graphiques Laurent Nicolas pose, cette fois encore, la dimension du réel et du signifiant mais il nous propose en plus d’en écrire le récit. Il s’agit bien ici encore de mythologies quotidiennes mais qui s’inscrivent parfaitement dans la série « un monde sans tache » que l’artiste est entrain d’élaborer depuis 2 ans avec jubilation et humour. Et si on lui pose la question, il cite Hervé Télémaque "On est pas là pour refléter l'actualité de tous les jours. On est là pour être conscient de l'état du monde." Mais si on s’amuse à le faire c’est encore mieux.
Avec l’exposition « follow the story » les artistes nous demandent cette fois de participer à la construction de l’œuvre. Le spectateur devenant acteur s’accapare son regard pour devenir partie prenante de la création. Les histoires écrites par les visiteur feront l'objet d'une lecture pour le soir de la clôture de l'exposition ainsi qu'une diffusion radiophonique.
Galerie espace le cerisier 42 quai des Célestin Paris 4 jusqu'au 31 janvier 2010.
L'oeuvre en direct.
Au cours de l'exposition Quiproquo le soir de la nuit blanche (de l'art) Carole Boucheix et Laurent Nicolas réalisent une oeuvre en direct d'aprés une photographie d'Alecska.
Voir (rubrique vidéo).
Expositions Traces Atelier Moreau
http://maylimage.over-blog.com/2014/03/l-ombre-du-present-travaux-de-laurent-nicolas.html