le voleur de silhouettes

Stand by

Pas de notes pour quelques jours, allez savoir pourquoi !

Aujourd'hui c'est dessus demain c'est dessous !

En mai fait ce qu'il te plait ! au quartier Latin...

Le quartier est ainsi dénommé car le latin y sera la langue officielle jusqu'en 1793.
Coincé rive gauche entre le Panthéon, le jardin du Luxembourg et le boulevard St Michel. Coeur universitaires Paris avec la Sorbonne et son animation turbulentes...  
Il fut le siège de la révolte de 1968. Le 3 mai De Gaule ordonait l'évacuation musclée de la Sorbonne occupée par ce qu'il appelait " la chienlit " : plusieurs centaines d'étudiants sont arrêtés, dont Jacques Sauvageot, le dirigeant du principal syndicat étudiant. Les étudiants réagissent aussitôt par des manifestations violentes contre les forces de l'ordre : jets de pavés, puis barricades. Qui s'amplifient ensuite à l'annonce de peines de prison pour les manifestants, pendant lesquelles commencent à fleurir les slogans libertaires. En cette époques de bourses étudiantes miséreuses, de crise du logement, de privations de libertés,  les ouvriers et employés voient leurs salaires baisser régulièrement car l'inflation et la crise du pétrole grandit.
Bref rien à voir avec ce qui se passe aujourd'hui.

Au fait, les casses-croûte à flics c'est en argot de l'époque la façon dont on appelait les pavés ! on se demande bien pourquoi !

Le silence de la figuration narrative

Rancillac, Klasen, Télémaque, Voss, Monory et les pionniers de la Figuration Narrative sont au grand palais jusqu'au 31Juillet 08 : C'est l'expo à ne pas rater. Pour une fois qu'un musée n'est pas un cimetière et que les artistes présentés sont encore en vie (presque tous).
La réponse Française au Pop Art est toujours dans la provocation. Aucun coups de révolver au vernissage helas ! C'est le dernier manifeste de l'art moderne qui devrait bientôt disparaitre avec ces jeunes vieux messieurs pas sage ! Aprés eux, c'est clair,  il n'y aura plus que de l'art contemporain ...

"On est pas là pour refléter l'actualité de tous les jours. On est là pour être conscient de l'état du monde." dit Hervé Télémaque en marge de l'expo, " si l'expo du grand palais est vraiment ratée ce sera enterré et on emmerdera plus personne." dit jacques Monory

Mai à Paris

La contestation : la terrible semaine qu'a vécue le quartier
envoyé par ina