Tu prend un billet Air France et au moment d'embarquer à Rome Fiumicino on te change la porte d'embarquement 2 fois pour te coller d'urgence dans un vol Alitalia.
Comme tu sais que la compagnie a déposée le bilan et qu'elle n'a plus les moyens de faire le plein d'essence tu te dis que mourir en vol c'est plus prés de dieu.
Tu te rend compte alors que tu crois pas en Dieu. Et de deux que l'avion dans lequel on te fait monter est un Mc donnel Douglass MD-80. Deux choix s'offrent à toi : foncer au bar et vider une bouteille de Grappa (de préférence la Grappa de la distillerie POLI à Schiavon en Vénétie. Une eau de vie à base de raisins de cépage Pinot. Degré d'alcool: 40% ) et embarquer bras dessus bras dessous avec une religieuse (que vous aurez au préalable invitée à goûter ce délicieux breuvage) en chantant des cantiques. L'autre solution consisterait évidement à rester à Rome jusqu'à la démission de Berlusconi. Mais l'idée d'être le dernier passager du dernier vol d'une entreprise nationale victime du libéralisme sauvage te fait penser que c'est l'occasion de passer à la postérité.
Précisions : le dernier Crash d'un McDonnell Douglas MD/80 d'alitalia remonte à 2004 à Aéroport de Trieste.
L'accident de l'avion de la compagnie Spanair d'aout 2008 à Madrid n'aurait fait que 90 morts. Il transportait 173 personnes. Faut pas exagérer.
Rédigé par : ln | 23 septembre 2008 à 12:25
personnellement je n'arrive pas a comprendre cet homme à cet age et il se prend pour un adolescent! surement il a quelque chose au fond de lui qui ne va pas
Rédigé par : berlosconu | 15 juillet 2009 à 19:31
Une jeune femme Patrizia D'Addaria, confie au Corriere della Sera s'être rendue à deux reprises au domicile de Silvio Berlusconi à Rome contre la promesse d'être payée 2.000 euros la nuit...
c'est pas tous les adolescent qui a les moyens de payer ça je trouve moi ....
Rédigé par : Christina Vesti | 15 juillet 2009 à 23:25
L’Espresso, qui essaie de faire son boulot, a publié cette semaine un numéro dans lequel s’exprime Umberto Eco. Titre de la tribune : “l’ennemi de la liberté de la presse“ :
" Le problème italien n’est pas Silvio Berlusconi.
L’histoire a été pleine de l’aventure d’hommes aventureux, non dénués de charisme, avec peu de sens de l’État, mais avec une très haute estime de leurs propres intérêts, qui veulent établir un pouvoir personnel, sans passer par les parlements, les magistrats et les constitutions, distribuant des faveurs à leurs courtisans et (parfois) à leurs courtisanes, en définissant leur plaisir avec l’intérêt de la communauté.
Le fait est que ces hommes n’ont pas toujours conquit le pouvoir auquel ils aspiraient, parce que la société ne leur avait pas permis. Lorsque la société leur a donné son consentement, pourquoi blâmer ces hommes et non pas avec la la société qui les a laissé faire ? " ...
Rédigé par : laurent nicolas | 16 juillet 2009 à 00:06