Ce n'est rien...
Les autorités françaises prévoient que 20 millions de personnes, soit près d'un tiers de la population nationale vont l'approcher
Il avait caressé doucement son visage et s'était attardé sur ces lèvres. Puis il avait effleuré son cou et avait appliquer toute son attention à souligner les épaules et les seins. A ce moment il ne fut plus que douceur. Elle qui semblait jusque là parfaitement impassible, arbora tout à coup un sourire qui ne la quittât plus. Un sentiment de bonheur semblait l'envahir toute entière.
Lui fut heureux de son audace.
On a beau n'être que le pinceau d'un artiste. On a le droit à sa part de fierté d'être à l'origine du sourire d'une Joconde.
Elle le serraitde toutes ses forces et la vie semblait trop belle pour lui à ce moments là. C’est pourtant dans ces instants qu’il commençait à nourrir en lui de sombres inquiétudes. Et si. « Et si » était toujours la formulation qui ponctuait le commencement de ses angoisses. « Et si » Elle allait le quitter,ne plus l’aimer. En renconter un autres. se lasser, mourir dans ses bras, être enlevée par des extraterrestres ou s’envoller telle Marie Popin’s.« Et si » était inexorablement suivit d’une liste non exostive de cata … Il détestait ce sentiment et maudissait son esprit d’enfanter autant d’anxiété. Peur grandissante à mesure que leur intimité s'épanchait.Lorsqu’elle se serrait ainsi contre lui : « Et si » lui venait à l’esprit lui insufflant l'idée qu’elle pouvait avoir le cœur fragile, que l’organe vital pourrait venir à s'aréter. Pendant ce temps lui se délectait de ce moment de tendresse au lieux d'appeler d'urgence des secours. Il ne se le pardonnerai jamais.« Et si » craignait qu’un psychopathe ne surgisse ou qu’un tremblement de terre ne l’arrache à lui. L’aube les trouvait parfois ainsi enlacés, parfois lui, avait roulé en boule aux pieds du lit. Il ne s’en indignait jamais. Il suffisait de constater comment elle le regardait. Avec quelle affection particulière elle le reposait chaque matin à la tête du lit … On a beau n’être qu’un oreiller, on ne se refait pas! Même si c'est un peu exagéré de nourrir de telles inquiétudes pour celle avec qui l’on partage ses nuits.
Ces deux là s’étaient rencontrés comme dans une chanson : sur la route des vacances. Elle avait perdu son boulot dans le sud quelques semaines plus tôt. Le temps de ramasser quelques affaires et elle avait chargé sa petite voiture pour prendre le chemin du nord. Là peut-être elle aurait plus de chance. Depuis la sortie de l’école elle avait collectionné les postes éjectables dans des boites qui délocalisent. Ses histoires d’amour restaient, elles, totalement impossibles à localiser. Perdues dans les méandres d’un serveur internet de rencontre qui ne vomissait que des fiches sans saveurs. Rentrer à Paris devenait vital avait-elle pensé en prenant la route. Sur la National 7 en sens inverse, lui partait en vacances, seul. Depuis son divorce, il s’était habitué à prendre une semaine au bord de la mer non loin de chez ses parents qu’il irait visiter chaque jour. Il avait repris le dessus après la série noire qu’il avait traversée. Les mauvais placements, les économies avaient fondues en bourses et la vente de la maison n’avait pas suffit à rembourser les emprunts. Il s’inquiétait sur son avenir mais repensait à ce que sa chère mère lui disait chaque fois qu’elle le serrait dans ses bras. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir! Certains disent qu’il y a des gens qui sont fait pour se rencontrer, d’autres pensent que cela n’arrive que dans les histoires ou les chansons. Toujours est-il que ce jour là : à 14h10 leur destin fut scellé lorsque la petite voiture rouge percutât de plein fouet la voiture qui arrivait en contre sens. Des décombres les sauveteurs extirpèrent les deux corps sans vie qui semblaient enlacées dans un écheveau d’acier .
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