Quelques heures de calme entre deux rafles, les terrasses de café commencent à donner au soleil son goût Parisien. Des artistes, écrivains, éditeurs et poètes discutent tandis que la police vaque à ses occupations routinières, contôlant et verbalisant dans l'indifférence générale. Cela donne à l'effervescence un arrière goût de ville occupée par une troupe étrangère. Sur les marches de l'Opéra bastille la revendication du droit d'asile ne sera pas réprimée avant l'aube. Les services de nettoiement de la ville comme la police passent aux aurores quand le bon peuple est couché. Paris va boire encore un verre pour oublier... Des amoureux rentrent deux par deux, longeant les quais sous le regard goguenard des pandores. L'alcool aux bons souvenirs nous laisse la poésie asséchée de colères ravalées.
J'entend au loin sur la seine la voie de Guillaume. J'ai encore trop bu.
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