« Orphelins de Fanon | Accueil | rufus Cappadocia »

11 décembre 2011

Commentaires

Stéphan P.

Quelle sexytude ! Sinon tu es cordialement invité à faire partie de la Congrégation !

 laurent nicolas

Cher Stephan
Je ne manquerai donc pas cette invitation même si je ne sais encore quelle forme et tournure lui donner. Par essence je me méfie des congrégations, j'abhorre les crapules et ne trouve aux fantasques que ce que Sacha Guitry lui même leurs autorisait en précisant : "il m'arrive de parler très fort à l'oreille d'un myope ".
C'est donc avec une joie indicible, un incontrôlable trac et un bonheur ineffable que j'accepte ton invitation à rejoindre "La Congrégation des crapules et des fantasques". Surtout, je l'avoue, dans l'espoir de recevoir très vite ma carte de membre que je rangerai, rassures toi, avec la plus grande précaution dans mon portefeuille de moleskine entre celle des amis d'Álvaro de Campos et ma carte de fidélité de l'épicerie "Au soldat laboureur" 54 Avenue du Général Leclerc. Qui je te te le rappel est en face de la rue de la Tombe-Issoire ce qui reste sans commentaires...
Mais ça, tu le savais sans doute, il me semble d'ailleurs, t'y avoir vu trainer dans les rayons bricolages à la recherche d'un sujet littéraire.
J'espère que la seule présentation de cette carte que j'entends exhiber avec une fierté académique ; j'ose espérer, devrais je dire, qu'elle m'octroyât, sinon les faveurs d'une laudative du moins la compréhension des pandores lors de nos nocturnes mais éthyliques baguenaude Parisienne.
J'apprécierai du moins échapper une fois aux fastes de leurs invitations à finir la nuit dans leur hôtel sans confort par la seule grâce de la présentation de ce sauf-conduit. Et nous pourrons ainsi rentrer beuglant à tue tête dans les rues endormies, ces phrases d' Ernest Renan citées du dictionnaire de l'académie Française, édition de 1986 sur la définition de : Fantasque : "Notre époque de passion et d'erreur apparaîtra alors comme la pure barbarie, ou comme l'âge capricieux et fantasque qui, chez l'enfant, sépare les charmes du premier âge de la raison de l'homme fait. Notre politique machinale, nos partis aveugles et égoïstes sembleront des monstres d'un autre âge."

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.