La lente torpeur douloureuse succède à des moments de marche très acceptable. Il ne sont hélas encore que de courte durée. Je limite mes déplacements à une zone géographique précise, aux frontières que mon corps à lui même définit. La fatigue, parfois la douleur s'attache à tout rendre bien compliqué. J'attend patiemment de l'autre coté de la rivière en nourrissant des projets de promenades plus lointaine. Du moins jusqu'à l'atelier. La semaine prochaine peut-être ? toujours la semaine prochaine. L'hivers parisien en bon complice ne donne pas vraiment, heureusement, l'envie de sortir. Encore une semaine ou deux. Comme le temps semble long. Comme l'autre rive s'éloigne. Le bonheur d'avoir survécu s'installe confortablement à mes cotés.