Comme il est évidement que rien ne sera vraiment à sa place. Comme tout semble compliqué car nous nous évertuons à croire que tout est à sa place. Comme dans une poésie Elizabeth Bishop.
Nous n'aurions ni l'amour, ni la joie, ni l'étonnement ni l'art si tout devait être définitivement bien rangé selon une logique méthodique.
Ceci dit pour mon amie du bout du monde, on ne se quitte jamais à cause de toute "cette théorie bordel ambient." ... Par contre, j'ai encore perdu mes clefs de voiture.
Roland Barthes écrit : « des images, un débit, un lexique naissent du corps et du passé de l’écrivain et deviennent peu à peu les automatismes mêmes de son art. Il est la “chose” de l’écrivain, sa splendeur et sa prison, il est sa solitude […] il est la part privée du rituel, il s’élève à partir des profondeurs mythiques de l’écrivain, et s’éploie hors de sa responsabilité. Il est la voix décorative d’une chair inconnue et secrète […] partie d’un infra-langage qui s’élabore à la limite de la chair et du monde […]. Son secret est un souvenir enfermé dans le corps de l’écrivain »
Les clés sont rangées avec le passeport.
Rédigé par : Alecska | 23 juin 2013 à 20:58