le voleur de silhouettes

Mouvement gyroscopique

Il y a toujours dans la vie un moment d'inertie qui présage d'un grand changement, d'un départ, d'une grande décision !  C'est celui ci qu'il convient de garder en mémoire... L'endroit où l'on va et la raison importe peu, c'est le mouvement qu'il convient de célébrer car il relève de l'expression d'une pure liberté.  

Silhouettes et censure.

PHOTOPQR/L'ALSACE/MAXPPP

 

Les créations de Dominique Stroh, première adjointe de Dannemarie (67) et créatrice de sihouettes de femmes font jurisprudence. Bien que les modèles aient été piochés sur internet cette affaire apparait bien comme une installation censurée. 
Ce qui, pour les unes était une décoration thématique de la ville de Dannemarie est devenu soudainement une atteinte à la dignité de la femme pour d’autre... Saisi par un collectif féministe le tribunal administratif ordone immédiatement le démontage des silhouettes hors de l'espace public. 

Revirement quelques temps plus tard avec la décision du conseil d’état qui devrait rester dans l’histoire de l’art, des silhouettes et des installations dans une époque ou les créateurs sont de plus en plus souvent trainés devant les tribunaux en lieu et place de polémiques d'esthétique, de fond et de signifiants. 

Voilà, en tout cas la décision plutôt rassurante pour ceux et j’en connais certains qui exposent depuis des années des stéréotypes de silhouettes ! mdr  

Le conseil d’état juge que  « le non-respect du principe d’égalité », ne justifie pas l’intervention du juge des référés. et donc d’interdir l’exposition. L’installation des panneaux litigieux « n’a pas été inspirée par des motifs traduisant la volonté de discriminer (…) et n’a pas pour effet de restreindre une ou plusieurs libertés fondamentales », affirme l’ordonnance. 

« Les conseillers d’Etat vont plus loin encore dans leur décision, en abordant la question de fond, celle de l’atteinte à la dignité humaine, retenue dans la procédure des référés. Tout en reconnaissant que « les panneaux incriminés peuvent être perçus par certains comme véhiculant, pris dans leur ensemble, des stéréotypes dévalorisants pour les femmes (…), ou pour quelques-uns d’entre eux, comme témoignant d’un goût douteux voire comme présentant un caractère suggestif inutilement provocateur », le Conseil d’Etat conclut qu’il n’y a pas d’atteinte grave au droit au respect de la dignité humaine. »

 

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/09/01/silhouettes-de-femmes-a-dannemarie-le-conseil-d-etat-rejette-l-atteinte-a-la-dignite_5179829_3224.html#RX6TjtrLiGSMCcqM.99

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/innommables-extremistes-mots-doux-et-silhouettes-de-femmes-a-dannemarie_1939026.html