Les silhouettes du photographe Philippe Conquet fonctionnent comme des peintures, entre aquarelle et estampes. Elles semblent parfois inquiétantes, lumineuses.
Il y a dans ces compositions un lien fort avec l'univers des oeuvres japonaises. Les estampes qui expriment la fragilité du japon soumis aux agressions de la nature: séismes, typhons, tsunamis, tempêtes. Les photos de Philippe Conquet portent en elles un même signifiant lourd et déroutant. Philippe Conquet a commencé la photographie au début des années 80, juste après un accident qui lui a coûté la vue d'un œil à 90%. Il déclare : "J'ai fait une pause dans les années 90 entre photographie analogique et photographie numérique, pour me consacrer au collage: papier, plastique, bois, métal, carton, magazines et autres supports. Dans les années 2000, j'ai commencé le collage photographique et le montage numérique. La photo me revenait naturellement "
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