Il reste éveillée longtemps par peur de dormir, peur de rêver, alors ainsi il passe des heures à déambuler sagement dans sa mémoire. Parfois il prend la route jusqu'a Fort Pecket et la frontière du north Dakota, parcourant à plusieurs reprise un long chemin en écoutant en boucle les mêmes titres de sa palylist. Comme ceux qui continuent sans cesse à passer la majeure partie de leur existence à rester à la périphérie des émotions.
Notre héro est retourné encore une fois en ce rade anonyme ou l'on devient une silhouette parmi d'autres habitués. Là ou il avait ressenti ce sentiment étrange mélangé de dépaysement et d’étonement. Un peu comme on s’arrete sans cesse à la même station service car le type à la caisse fit un jour, une plaisanterie apaisante. Plus que jamais il comprend ce que ressent cet homme qui boit une bière fraiche au bar en souriant alors qu’un vilain cheval lui a asséné une terrible volée de sabots.
Les commentaires récents