Texte décharné sur l'abandon et la dépendance, cette chanson, dont les sonorités nous feraient penser à un titre vintage (la musique s'inspire de la chanson "Baby Love" des Supremes *) paraphrase les solitudes de notre époque. Elle n'est sortie pourtant que le 30 avril 2007 en tant que troisième single de l'album du même nom ; mais c'est déja trés vieux !
Le morceau a été enregistré dans trois studios : Chung King Studios et Daptone Studios situés à New York mais sera terminée au Metropolis Studios à Londres."Back to Black" a été inspiré par la relation de la chanteuse avec Blake Fielder-Civil. Il avait quitté Ami Winehouse pour une "ex-petite amie", la laissant devenir «noire», ce qui pour l'auditeur peut sembler se référer à l'alcool, la drogue ou à la dépression. Est-ce le titre confiné par excellence comme le prétendent certains ? C'est en tout cas une sacrée chanson !
... " Sona Jobarteh, née en 1983 à Londre , est une compositrice, chanteuse et instrumentaliste d'origine gambienne. Elle est la première femme joueuse professionnelle de kora. "
* Thème du mois proposé par Olivier Xoliv: Parce que LES CHAUSSURES sont notre style, montrez moi/nous vos plus chics. Parce que s'il n'y en avaient qu'une ce serait cette paire... le plus simple VOUS LES PORTEZ, avec ou sans chaussettes, collants, poils, fermées ou nus pieds ... et d'en haut vous les prenez en photo ...
Durant mes études, ce qui nous définissait était notre bibliothèque, il suffisait de parcourir les rayonnages des ouvrages d’untel et de l’autre pour avoir une idée asses précise de ces opinions politiques où de ces penchants sexuels.
J’étais à l’époque totalement indigné par cette pratique, car j’entretenais une peur panique que l’on s’approche de mes bouquins… J’avais en effet dés mon plus jeune âge été curieux par exemple de la vie des antilopes, mais aussi des motivations du club des cinq bien plus que les obligatoires littératures d’extrême gauche de l’époque et j’avoue que ma bibliothèque m’avait apporté plaisir et étonnements à lire les poésies de Rudyard Kipling autant que Boris Vian, sur la vie et les les secrets des Gazlles Thomson. J’étais donc paniqué à l‘idée d’être affublé d’une étiquette qui finisse en « iste » ou pire être pris pour un chasseur de bovidé d’Afrique !On en a pendu pour moins que ça !
Quelques années plus tard par chance, ce qui nous caractérisait était notre discothèque. Et voilà les amis qui à peine invités chez vous pour l’apéritif, se glissaient dans vos disques en guise de crudités.Le tout pour en tirer une sentence définitive ? Alors ?baba, rocker ou new wave…?
Cela fut horrible, car j’avoue que j’aimais autant les Te Deum de Gustave Malher que les Beach Boys,ma passion pour The Cure était à la hauteur de celle que je vouais à Marvin Gaye, bref la musique que j’écoutais ne me cartérisaitsurtout pas, au pire elle ne pouvait qu’être le reflet de ce que j‘avais traversé de modes et de tendances autant versatiles qu’opposées.Tous aussi passionnantes les unes que les autres…Crosby Still & Nash n’avaient rien à foutre au côté de ZZ Top !Et pourtant quel enchaînement entre la Grange, le Marrakech Express, le Good Save The Queen des Sex Pistols et un américain à Paris de George Gershwin. J’étais un inclassable pour mes congénères de l‘époque. J’en perdis des copains… Le monde est ainsi, on rejette parfois ce qu’on ne comprend pas ; il fallut se couper les cheveux, raser une ridicule moustache à la Freddie Mercury, acheter une Coccinelle, tomber amoureux, revendre la Cocinelle et acheter une Golf. Travailler dans la pub, habiter Rive gauche, bref !
Je passe la période filmographie ou celle des séries télévisées qui à leurs tours remplirent la sempiternelle soirée du top ten introspectif. Walking dead ou Game of thrones ?
Aujourd'hui donc ce qui nous definirait serait donc nos chaussures ? J’ai porté des pataugeasses du vieux campeur en randonnées, des tiags en lézards achetées à Cheyenne et des chaussures en toiles de Louisiane… J’ai vécu en savates deux doigts à la Réunion. J’airetiré mes chaussures dans des aéroports et marchandé des babouches dans des médinas d’Afrique du nord, des bottes fourrées en Norvège… J’avoue,j’ai des mocassins Prada et des souliers de « la halle aux chaussures » mais rien encore une fois ne me qualifie. Rien ne guide mes pas,j’ai fini par vivre pieds nus la plupart du temps… Sans m’en rendre compte. En rentrant à la maison, en allant chez des amis,Il m’arrive de retirer mes godasses au restaurant, comme je l’aurai fait en Inde ou en Indonésie, mais désormais personne n’ose l’interdire ou faire des remarques à "l’original" que je suis :bénéfice de l’âge mûr !
Depuis toujours, nous cherchons en vain à savoir ce qui nous fait, ce que nous sommes, nous n’en savons rien. Nous subissons des influences, des courants, qui comme la brise nous portent vers un autre nous même dont nous écrivons chaque jour la légende.
C’est cette histoire-là qu’il convient de raconter, car pour chacun de nous elle est différente. Et si, par hasard, quelques affinités nous rapprochent, ce ne sont soyons en certaines et certains,que des liens ténus, infimes et fugaces. Pas des moules dans lesquels nous fondre. C’est ce qui nous différencie, nous relit et nous unis, nous rend humains, tout cela nous aide à avancer et nous sentir plus humbles…
Le 15 de chaque mois à midi heure de Paris les blogueurs de "la photo du mois" publient tous une photo sur le même thème.
La démonstration d'action militante notre ami ERIC ci dessus nous démontre comment être solidaire à l'époque du révolution.com* ! Il garde néanmoins présent dans son esprit, et vous pourrez le constater qu'il mange tout de même 5 fruits et légumes par jour ! (un concombre et des bananes se cachent dans cette scène de manifestation virtuelle) ...
Le 15 de chaque mois à midi heure de Paris les blogueurs de "la photo du mois" publient tous une photo sur le même thème.