le voleur de silhouettes

Pulkit Kamal

Silhouettes angoissées

L’artiste Pulkit Kamal crée des animations cinématographiques à l’aide du logiciel Blender qu'il publie sur Instagram. 

L'univers de ce plasticien vidéaste est donc virtuel et semble s'adapter à l'époque confinée, il aborde des sujets comme l'angoisse et le trouble mental ... “Pendant des heures, je restais allongé à regarder le coin du mur, se souvient-il, en espérant que mon cerveau arrêterait de remplir les blancs et arrêterait de faire ses propres scénarios de choses qui n’arriveraient jamais.”raconte-t-il à My Modern Met récemment. 
Les créations qu'il expose ainsi sont si proche des préoccupations sociales du moment que ces silhouettes finissent par avoir quelque chose de singulièrement familières.  La même création en toute autre période aurait sans doute semblé surannée ?  

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Les silhouettes en carton de John Marshall

Sunset Silhouettes

Alors qu'il vivait dans l’île de Frye dans le Maine,  John Marshall s’est mis au défi de créer une silhouette découpée qui incorpore le ciel coloré tous les jours.

Il prend donc un gros morceau de carton découpe rapidement avec des ciseaux, puis il pose avec au coucher du soleil pour faire un selfie. Finalement, intégrer sa propre silhouette dans la scène contribue au fil de plus d’une centaine photos décalées à écrire une histoire « flamingo » !
Ces installations éphémères délicieusement kitch qui apparurent au départ comme un passe-temps quotidien sont devenues un récit fait d’icônes ludiques que cet écrivain et producteur de télévision Emmy revendique avec légèreté.




* John Marsh le blog

Rune Hassner

Silhouettes Hasselblad

Rune Hassner est l'un des photographes suédois les plus connus, reporter indépandant, longtemps basé à Paris, il laisse une emprunte unique au photo journalisme. 

Ses silhouettes en noir et blanc racontent notre monde avec une émotion parfois étonnante. Le "hors cadrage" devient souvent le sujet, comme si pour rendre compte, pour témoigner,  Hassner avait besoin de s'intéresser aux choses et au temps qui existe tout autours du sujet photographié. 
Rune Hassner est né à Östersund en 1928, il a effectué des voyages et des reportages en Amérique centrale, dans les Caraïbes et en Chine.  De retour en Suède en 1958 il participe alors à la fondation du groupe Ten Photographers. Entre 1965 et 1982, Hassner a également été cinéaste et a réussi à produire une cinquantaine de documentaires ainsi que deux longs métrages, Myglare et Hjälparen. Il a dirigé le premier programme universitaire de photographie à l'Université de Göteborg entre 1982 et 1983. Entre 1988 et 1994, Hassner a dirigé le centre Hasselblad de Göteborg. Il a passé ses dernières années à écrire sur le montage photo et les manipulations d'images, ainsi qu'une édition révisée de Pictures for Millions. Mais aucun de ces ouvrages n'eut le temps d'être publié avant sa mort en 2002. 

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Tadao Cern

Sortie à la Française * 

L'artiste Lituanien Tadeo Cern a suspendu un champ d'herbe séchée au plafond pour créer une expérience visuelle immersive.
Les visiteurs marchent sous les panaches dorés pour considérer les adieux à court et à long terme qu'ils doivent faire dans leur vie. «L'idée de créer des compositions de champs d'herbe m'est venue à l'esprit parce que l'humanité a un besoin constant de penser à l'extinction et aux différentes variantes de ce à quoi ressembleraient les derniers jours et quelle en serait la raison», explique Cern.

http://www.tadaocern.com



* Partir sans dire au revoir est connu comme une «sortie française». 

New York : les silhouettes de Nicolas Miller

Conditions extrêmes ! 

«J'adore capturer des sujets isolés marchant dans la grande ville. Ils mettent en valeur la petite taille de l'homme par rapport aux constructions humaines gigantesques. Ils expriment également la solitude que ressentent beaucoup de gens malgré le fait qu'ils vivent dans de grandes villes parmi des millions d'autres.»

 

Le regard de Miller, c'est la recherche permanente d'une lumière imparfaite et de coins urbains solitaires produit des images qui invoquent la magie du film noir. Pour y parvenir, il recherche des conditions météorologiques et lumineuses que la plupart des photographes jugeraient loin d'être idéales. «J'adore photographier dans des conditions de fortes pluies ou dans un brouillard profond», raconte  le photographe qui vit à Big Apple. 


Pour retrouver le travail de Nick Miller c’est sur Instagram